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Kodaïan, le singe qui regardait les étoiles [Finit]

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Mar 28 Nov - 17:52
Kodaïan
Kodaïan
Messages : 96
Date d'inscription : 28/11/2017

Feuille de personnage
XP: 0
Power Level: 58 450
Inventaire:
Kodaïan l'Astral

Physique

N'essayons pas de le formuler autrement, Kodaïan est un jeune Saiyan qui pourrait avoir du succès auprès de certains peuplades. Bien entendu doté d'un physique puissant et musculeux grâce aux conditions de vie de son espèce, il paraîtrait assez imposant pour des Terriens. Les épaules plutôt larges, assez grand, la silhouette sculptée dans des muscles souples et massifs.
Mais pour les siens, le passionné des étoiles est une grande perche maigrichonne, ou presque. S'il est effectivement assez haut, même pour sa race, Kodaïan n'est en revanche pas si large d'épaules qu'il n'y paraîtrait au premier abord. De même, là où certains de ses pairs s’enorgueillissent de biceps, de cuisses et de pectoraux de bovins, mettant en avant une force physique impressionnante, Kodaïan lui, est tout simplement...solide. Comme le serait naturellement tout Saiyen. Il n'a jamais cherché à faire gonfler sa carrure svelte et élancée, préférant au contraire tirer profit de cette faculté naturelle, de l'agilité et de la vitesse phénoménale que cela lui apportait, compensant son manque de force brute par le nombre de coups portés et leur précision. Entre un poing stupide dans le ventre, ou un déluge de boules de feu dans le dos, l'un des deux était plus efficace que l'autre, étonnamment.

Ses passions ont aussi aidé à façonner son apparence atypique. Kodaïan doit son teint halé à ses expéditions à haute altitude, développant un souffle lent et profond alors que sa peau s'assombrissait doucement pour prendre cette couleur légèrement brunie. On dira ce qu'on veut, mais la peau d'un Saiyan fait tout de même un meilleur boulot que la crème solaire.
Son visage aussi a été forgé par sa vie en hauteur. Ses yeux d'un violet doux sont pourtant très durs pour supporter la rigueur de l'altitude et son regard est devenu si perçant à force de regarder aux travers des nuages qu'il en deviendrait hautain, voire provocateur auprès des "bas-de-plafond". Ses traits eux, sont rigides, le plus souvent figés par défaut dans un air renfrogné hérité d'une crispation permanente. Habitué à la vie solitaire, Kodaïan tend à manquer d'expressions faciales. Bien sûr, ses dents sont en bon état. Comment voulez-vous engloutir l'équivalent d'une vache avec des quenottes moisies ?
Tout autour de son visage d'où dépasse un nez fin retombent des mèches d'un noir caractéristique de façon assez anarchique. Sa coiffure typiquement Saiyanne ne le préoccupa jamais plus que ça, ses mouvements vifs lui dégageant généralement suffisamment la vue.

Comme tout vrai Saiyan, Kodaïan porte bien sûr des cicatrices. Un peu partout. Quelques unes méritaient que l'on raconte leur histoire, d'autres au contraire mériteraient d'être "malencontreusement" oubliées. En revanche, il s'est autorisé quelque chose d'assez particulier selon lui : ses deux tatouages, aussi symétriques qu'un "artiste Saiyan" - pauvre vermine - puisse le faire, dont les motifs s'enroulent et s'entrecroisent depuis ses poignets, tout le long des bras et ce, jusqu'à la base de ses épaules, se distinguant aisément de la peau par leur couleur plus foncée, terne, tout en restant assez légère pour ne pas être envahissante. Avoir la classe, c'est important. Essayer à tout prix d'être remarqué, c'est pathétique.

Car oui, Kodaïan ne s'encombre généralement pas de vêtements, d'armures ou autre accessoires. Du moins pour la partie supérieure de son corps, laissant totalement à nu son torse et ses bras. Ses jambes elles sont cachées sous un pantalon d'un blanc écru, serré autour des chevilles par des lanières d'un cuir sombre. Elles sont aussi entourées d'un genre d'un genre de toge d'un rouge usé, bruni par les voyages, maintenue par l'étrange ceinture qui lui enserre les hanches. Malgré son apparence imposante, celle-ci a été conçue de façon à ne pas gêner ses mouvements mais n'apporte pas de réelle protection contrairement à ce qu'on pourrait être tenté de penser.
Et pour compléter toute cette panoplie, Kodaïan porte des bottes, enserrant solidement ses pieds et chevilles pour lui garantir un confort en toute circonstance sans réduire sa mobilité au sol, que ce soit pour gravir des montagnes à l'ancienne ou les mettre dans la face d'un rival un peu trop bavard. Ah, et à chacun ses petites lubies, aussi le Saiyan aime à porter des colliers de dents, même s'il tend à les perdre ou les détruire.

Mentale

A travers l'univers, on peut trouver toutes sortes de créatures. Des écologistes pacifiques qui sont heureux d'une vie passée cultiver des choux, des conquérants narcissiques aux noms rafraîchissants, des créatures monstrueuses n'ayant d'autre but dans l'existence que de manger tout ce qui peut l'être et tant d'autres.
Mais ce n'est pas parmi ces exemples que l'on retrouvera Kodaïan.

Le Saiyan est avant tout un passionné. Mais pas de combat, ou de domination comme le sont généralement ceux de sa race, non. Pour lui, avoir la tête dans les nuages signifie ne pas planer encore assez haut. Il est heureux quand il découvre les astres, et quand on le laisse le faire. Tout simplement.
Aussi Kodaïan ne prête pas vraiment attention à son environnement, aux guerres, aux conflits de pouvoir et au reste, préférant laisser ceux que ça concerne s'en occuper. De ce fait, il est assez solitaire, quelque peu taciturne et possède un certain raffinement en comparaison de certains de ses pairs.

Kodaïan a appris la patience, à force de rester là-haut à contempler le ciel, imperturbable, aussi souvent que possible, en ne se laissant guère troubler par les événements de la vie, devenant petit à petit un être calme et mesuré...pour un Saiyan, cela ne l'empêchant pas de savoir en venir aux poings comme nous le verrons plus tard. L'Astral ne cherche pas à se mettre en avant, à faire plus de bruit que nécessaire ni à dépenser bêtement son énergie pour le seul plaisir de la dépenser ou de se faire remarquer. De même, il ne se presse généralement pas non plus pour sauter dans une bagarre ou en déclencher une.

Cependant, s'il n'est pas démonstratif par ses paroles, il sait très bien l'être par ses actes. Ce tempérament posé au premier abord est à nuancer, car Kodaïan n'est pas du genre à s'enflammer en une seconde pour le moindre pet de travers, certes, mais lorsqu'il s'allume enfin, alors sa colère et sa violence n'ont absolument rien à envier à celles de son peuple. Il aime se battre bien sur, il aime donner des coups et envoyer des adversaires au tapis, il n'est simplement pas pressé de le faire.
En revanche un petit détail sur cette mentalité, son flegme suffit à contrebalancer la susceptibilité de la fierté Saiyanne, certes...mais pas sa rancune. Kodaïan n'oublie pas ceux qui lui ont vraiment fait du tort, et pardonne très difficilement. Il n'hésitera pas non plus à se venger, d'une façon ou d'une autre, quitte à prendre son temps pour guetter la bonne opportunité.

S'il aime passer son temps à vivre libre comme le vent, le Saiyan déteste en revanche le perdre et voue un mépris indiscutable à l'encontre des faibles et des lâches, à un tel point qu'il ne prendrait même pas le temps de s'en occuper ou de les achever. Selon lui, la nature s'occupera bien assez vite de ces larves pitoyables. Il n'existe qu'un seul cas où il accepterait d'accorder quelques secondes - et peut-être même pousser sa patience jusqu'à donner une minute de sa vie - à une de ces vermines si elles peuvent servir sa passion.
Car oui, au delà du goût pour la puissance, de l'orgueil typiquement Saiyan, et même - MÊME - de l'appel de l'estomac, tout aussi typiquement Saiyan, car ne le cachons pas, c'est un morfale, Kodaïan est avant tout un être curieux, qui a la tête dans la lune et des étoiles dans les yeux.
Nom :
/
Prénom :
Kodaïan
Surnom :
L'Astral
Age :
29 ans
Sexe :
Mâle
Taille :
183 cm
Poids :
79 kg
Race :
Saïyan
Planète d'origine :
Plant
Provenance de l'avatar :
Fire emblem Radiant Dawn

Histoire

Ah l'amour d'une famille...une chose si rare chez les Saiyans, la prévalence du plus fort l'emportant amplement sur les élans du cœur. Bien sûr, il y a toujours des variantes, voire des exceptions. Après tout, se distribuer des baffes en famille n'a jamais empêché de tisser des liens étroits entre frères et sœurs, entre parents et enfants. D'ailleurs, la plupart des couples se seront probablement formés en partant à la base d'une altercation, d'un défi, d'une agression pure et simple... De ce genre de rencontre naît un mélange de soumission et de respect, et parfois avec un peu de chance, un peu d'amour au milieu du tas. Cela n'empêche pas les Saiyans d'être très fiers de leur famille - du moment que celle-ci se comporte honorablement et surtout qu'elle tabasse les autres - élevée à la force des bras et à la dureté des poings. Il n'y a qu'en traitant un enfant comme un guerrier qu'il pourra en devenir un ! Cela fait comprendre au petiot le fonctionnement de la vie et de la société.
Mais comme dit précédemment, il y a toujours des exceptions.

Revenons quelques décennies en arrière, pas trop loin. A cette époque, les Saiyans étaient déjà une armée bien entendu, un peuple qui parcourait l'espace en faisant l'étal de sa supériorité et de sa férocité, écrasant les faibles par espèces entières et prenant un immense plaisir à affronter les plus forts. Mais même des guerriers aussi puissants pouvaient être vaincus, par un combattant exceptionnel, par ruse ou par des arts obscurs. Aussi les soldats formaient des escouades, se déployant en groupe pour augmenter leur potentiel de destruction tout en gardant un contact étroit avec la culture dont ils étaient si fiers.
C'est dans l'une de ces équipes que commence véritablement notre histoire.

Liuffa était une officière de petite envergure, qui commandait à quatre Saiyans de seconde classe. Ils savaient qu'ils n'également jamais l'élite tout autant qu'ils étaient au-dessus du fond du panier. Quand on les déployait, ils faisaient ce qu'ils avaient à faire avec toute leur subtilité naturelle en faisant de leur mieux pour survivre. Cela leur convenait, vivant mission après mission, combat après combat, tout simplement, sans se poser plus de questions.
Bien sûr, il n'y avait pas que l'armée pour occuper leur temps libre, et Liuffa possédait un certain intérêt pour son second, Margoss, un guerrier plus doué qu'il n'y parait au premier abord et qui ne parvenait pas à accepter qu'il n'intégrerait jamais l'élite. Intérêt qui, de fil en aiguille les mena à disputer d'autres genres de corps-à-corps.
Ne se déplaisant pas l'un à l'autre, les deux Saiyans ne reculèrent pas lorsque le vente de l'officière commença à s'arrondir. Ils y virent une occasion d'élever un guerrier qui sera plus forts qu'eux ne pourraient jamais l'être, et qui pourrait un jour mettre une trempe à ceux qui les regardaient de haut. Cela sonnait comme une idée séduisante.

Et ainsi naquit Kodaïan qui durant les premières années de sa vie, reçut l'éducation normale d'un Saiyan normal. A ceci près que l'enfant avait une véritable fascination pour le ciel et les étoiles et avait les yeux qui brillaient lorsque ses parents lui disaient qu'ils avaient déjà voyagé, voire combattu, au milieu de ces astres et qu'un jour il en ferait probablement, et que le jeune garçon possédait un potentiel intéressant. Lorsqu'il se livrait à de saines bagarres avec ses petits camarades, ses voisins, ou les plus grands qui voulaient lui piquer son goûter - une autre règle de base Saiyanne : Protège ta bouffe et pique celle des autres - Kodaïan faisait preuve d'une vélocité naturelle qui l'amenait souvent dans le haut du panier. Il n'encaissait pas plus mal qu'un autre, et prenait généralement moins de coups, et cela allait en s'améliorant en grandissant.
Sa force monta réellement d'un cran lorsqu'il commença à maîtriser le vol et les décharges d'énergies, compensant largement le manque d'impact de ses poings par l'adresse grandissante de ses tirs qui se couplait parfaitement avec sa vitesse.

Un grand événement survint durant l'année de ses cinq ans, la naissance de sa sœur, Lettucia.
Cependant, contrairement à son frère, la petite présentait une force faible, qui se doubla rapidement d'une constitution fragile. Sa faiblesse constituait une honte pour ses parents, qui acceptèrent tout de même de lui donner une chance, en particulier grâce à Kodaïan qui s'était senti naître de grands instincts fraternels envers ce petit bout de viande rose. Pour dire vrai même, il s'en occupa rapidement plus que géniteurs.
Ce fut lui l'accompagna lorsqu'elle commença à faire ses premiers pas, et qui entreprit de lui faire voir les merveilles du monde qu'il avait déjà découvert, la mettant sur ses épaules avant de s'envoler lentement pour lui faire regarder le ciel d'un peu plus près en commençant à lui présenter les constellations qu'il connaissait, en inventant même au fur et à mesure qu'ils s'émerveillaient tous les deux. C'est même lui qui commença à lui apprendre à se battre dès qu'elle en âge de serrer les poings, faisant preuve d'une patience, d'une compassion écœurante envers cette petite sœur qui avait bien du mal à suivre même les actions les plus simples. Cependant ses parents le laissèrent faire avec circonspection, car le potentiel du jeune Kodaïan ne cessait de croître alors qu'il protégeait sa fragile frangine envers et contre tout et que dans le même temps, ça les débarrassait de la gamine qui faisait tâche dans le paysage.
En somme, tout se passait plutôt bien pour tout le monde. Jusqu'à ses neuf ans.

Les bagarres sont monnaie courante chez les Saiyans. Il n'y a pas besoin de véritable raison pour se mettre sur la tronche que celle d'avoir envie de le faire, ou d'avoir été bousculé, ou d'avoir marché dans un truc qu'il ne fallait pas...et cela peut se finir avec des morts, c'est habituel. C'est ce qui se passa, dans le quartier où vivait cette petite famille. Comment et pourquoi commença le premier combat, on ne le sait pas...et à vrai dire, on s'en fout.Ce qui est certain, c'est que la bataille enflamma rapidement les rues et le ciel, chaque maison se vidant rapidement de ses occupants qui partaient se joindre à la mêlée, par plaisir, opportunisme ou pour défendre quelque chose qui leur était cher.
Lorsqu'une vague vaporisa le mur de leur habitation, la mère de Kodaïan s'envola à son tour pour régler leur compte aux "sombres imbéciles" - car ici nous resterons polis - suivie peu après par son amant, puis par leur fils qui avait caché sa fragile sœur. Lui aussi ressentait l'appel du sang, de la guerre, si bien qu'il fila dans le ciel sans éprouver de peur. Tout comme ses parents, il voleta de combat en combat, tâchant d'éviter tout de même les adultes et les guerriers qui faisaient un peu trop de place autour d'eux, préférant se faire discret en se mêlant à diverses attaques combinées ou de foncer sur les enfants de son âge.

Le conflit dura un moment, et de nombreuses boules d'énergies traversèrent les cieux et les bâtiments, voire les Saiyans avec. Rapidement dépassé par la force, l'endurance et la violence des combattants, Kodaïan avait fini par retourner au sol, sautant de toit en toit, passant de décombres en décombres à la recherche de guerrier en difficulté. Comme il n'y avait pas vraiment de camp, chacun se battant plus ou moins pour ses propres intérêts, le jeune garçon pouvait aisément lancer une attaque à distance pour distraire un combattant, s'envoler comme une flèche à la rescousse d'un Saiyan ou d'un autre.
Ho, plus d'une fois cela failli très mal se finir, mais...cela faisait partie du jeu. Et il aimait jouer, surtout de cette façon, à avoir son rôle, son efficacité à sa propre échelle. Dès qu'il apercevait un affrontement qu'il pensait pouvoir perturber, il intervenait. De loin s'il craignait d'être abattu, ou en personne dans le cas contraire, avant de repartir au sol, fonçant sous les gravats et se faufilant dans le labyrinthe de débris qui se composait alors qu'en hauteur les combats faisaient rage. Fin et agile, Kodaïan n'avait aucun mal à se faire oublier le temps de changer de position, comprenant parfaitement que la discrétion serait sa meilleure alliée, en particulier lorsqu'un énorme Saiyan le coursa pendant près d'une demi-heure après qu'il ait failli lui faire perdre trois combats de suite à force de le harceler d'attaque à longue distance, particulièrement faibles mais tout aussi énervantes.
Il ne put sortir de ses cachettes multiples que lorsque trois guerriers sautèrent sur le géant qui commençait à pulvériser les décombres à la recherche de cet insolent vermisseau. Son coeur se gonfla d'une émotion aussi étrange que plaisante lorsque il reconnut deux des Saiyans qui venaient de sans doute lui sauver la vie, ils faisaient partie de ceux qu'il avait aidé un peu plus tôt. Revigoré par ce sentiment, Kodaïan recommença son petit jeu, se faisant de plus en plus avare dans les interventions, en particulier directe car ses forces s'épuisaient, découvrant quelque chose de nouveau à faire. Tombant peu à peu à court d'énergie, il devait rester au sol le plus souvent possible, et de ce fait à la hauteur de plus ou moins tous les combattants qui avaient été défaits. Parmi ceux qui étaient vivants, certains ne pouvaient plus bouger, ou étaient mal retombés. Ceux-là, il les aida de la seule force de ses petits bras, trouvant un plaisir similaire à celui qu'il ressentait en jouant avec sa soeur à aider les Saiyans, leur évitant des souffrances inutiles, voire une mort honteuse, ou bien en les cachant des ennemis qui rêvaient de les achever. Bien sûr, quelques uns s'en offusquèrent, le traitant même de lâche, de sans-honneur...ceux-là il les abandonna à leur sort ou leur colla des coups de pieds dans la figure.

Mais à mesure que les guerriers se raréfiaient, Kodaïan remarqua qu'il n'avait pas revu ses parents. Enjoué à l'idée qu'ils fassent parti des derniers combattants encore en lice, il scruta de plus belle les cieux, jusqu'à les retrouver, engagés dans une des dernières réelles mêlées, à l'intensité remarquable. Il sauta de toit en toit pour se rapprocher et mieux voir. Apparemment, deux camps s'opposaient vraiment cette fois. Plusieurs Saiyans s'étaient réunis sous les ordres d'un gros guerrier vêtu d'une armure sombre et se battaient contre une équipe visiblement de plus en plus en difficulté, qui semblait commandée par sa mère. Un immense sourire étira les lèvres du garçon, avant de disparaître aussitôt lorsque l'un des compagnons de Liuffa fut pris dans une grande explosion, avant de tomber comme une pierre le corps fumant.
Encourant intérieurement ses parents qui se défendaient tant bien que mal contre les assauts persistants, le combat perdant peu à peu en altitude, jusqu'à ce que l'escouade improvisée de sa mère ne finisse par reprendre position au sol, reprenant son souffle durant une accalmie.
Il était difficile de se repérer, dans le champ de bataille gigantesque qu'était devenu le quartier. Mais lorsqu'il reconnut une pièce familière dans l'une des maisons éventrées, tout prêt de celle sur laquelle s'était perchée Liuffa, son sang ne fit qu'un tour alors que le garçon vit le chef ennemi en train de préparer une puissante attaque.
Ce qui restait de leur demeure était juste là, à moitié en ruines, à proximité du futur point d'impact d'une boule d'énergie dévastatrice.
Avec sa sœur à l'intérieur.

Il hurla, son corps s'enflammant face à la soudaine peur de l'avenir proche, brûlant l'énergie du désespoir pour prendre une dernière fois son envol, filant comme un éclair droit sur chef ennemi, le percutant de toute sa maigre force en manquant se déboîter une épaule sans parvenir à faire plus que surprendre le gros Saiyan. Mais pendant que les derniers combattants se remettaient de la surprise de voir un enfant débarquer comme une furie de nulle part, Kodaïan ne laissa pas passer sa chance et essaya de rouer de coup son adversaire, sans lui faire plus d'effet qu'une mouche, mais s'avéra insaisissable,  s'accrochant à l'armure, aux articulations du géant pour le coller au plus près et virevolter, jusqu'à parvenir dans son dos et faire sans hésitation le coup le plus fourbe qu'on puisse faire.
Il lui attrapa la queue, et tira dessus alors que l'équipe de sa mère repartait à l'assaut sur son ordre, tentant de profiter de la confusion et de la faiblesse qui frappa le chef ennemi.

En soi, son plan pour le moins improvisé avait plutôt bien marché. Jusqu'à ce que le géant l'atteigne enfin. Affaibli c'est vrai, mais demeurant très largement plus puissant que lui, il lui abattit un poing plus dur que le roc en pleine face, lui cassant le nez et manquant de lui ouvrir le crâne au passage de justesse. Seule l'intervention aussi désespérée que la sienne lui évita d'être vaporisé d'une vague d'énergie alors qu'il chutait, en proie à la gravité, exténué et sonné. Liuffa profita de la situation pour porter des coups, efficaces eux, au chef ennemi, avant qu'il ne parvienne à reprendre le dessus, définitivement plus fort qu'elle, et ne l'expédie s'écraser contre un toit d'un violent coup.
Sentant que tout était perdu, que leur fin allait bientôt arriver, Margoss se désengagea brusquement de son combat, rassemblant ses dernières forces pour aller rattraper son fils, avant de...fuir. Il n'y avait pas d'autre terme. Il avait abandonné ses amis, ses camarades, sa femme, sa fille, sa demeure...tout, pour sauver sa vie, et celle de Kodaïan.
Le jeune Saiyan essaya de résister, parvenant à peine à bafouiller qu'il fallait y retourner, sauver Lettucia et sa mère, se battre...et parvint à peine à pousser un cri lorsqu'il vit l'ultime boule de feu s'écraser sur Liuffa et sa maison, effaçant presque toute trace de son passé dans une grande explosion.
Les nerfs brisés, à bout de forces, Kodaïan perdit connaissance, ses joues devenues humides d'une façon qu'il n'aurait pas comprise tandis que son père l'emportait au loin, sans même oser regarder en arrière.


Lorsqu'il revint vraiment à lui, son père était en train de "convaincre" un fier guerrier local qu'ils avaient le droit de s'installer dans les parages. Margoss avait volé longtemps, puis lorsqu'il avait enfin atteint un village qui était suffisamment loin de tout à son goût, il avait mis pied à terre et s'était reposé afin de pouvoir gagner sa légitimité ici.
Loin de tout, ces Saiyans étaient "des sauvages" comme il le disait parfois, des êtres stupides et ignares qui ne se souciaient d'absolument rien d'autre que manger, copuler et taper...bon d'accord, comme à peu près n'importe quel Saiyan en fait mais...mais chez eux ce n'était pas pareil. Assez fort grâce à son entraînement et son expérience dans l'armée, et plus instruit sur les arts de la guerre que ces "barbares", il était parvenu à se faire respecter et accepter tant bien que mal, même en devant s'y reprendre à plusieurs fois.
Kodaïan en revanche, supporta très mal les années qui suivirent. La mort de sa mère et sa soeur l'avait très profondément blessé, tout comme le comportement de son père. Le jeune garçon entama alors un âge où l'esprit est facilement troublé, en bouillonnant déjà d'émotions, et rarement pour le meilleur. Sautant brutalement d'une apathie totale à des crises de rage destructrices, le petit Saiyan commença à devenir distant, s'éloignant de ce être méprisable qui était son père, des villageois qui le regardaient de travers ou bien qui venaient l'affronter, mais aussi de lui-même, trouvant un exutoire à sa douleur et à ses sentiments dans la solitude et le silence. L'une des rares fois où sa présence fut vraiment remarque fut la création de ses tatouages, qu'il trouvait jolis, un jour de mélancolie.

Puis les années passèrent, et le petit garçon devint un jeune homme, puis un bel adulte. Mais rien ne changea plus ses habitudes solitaires. Bien au contraire, de combat en combat, d'exploration en exploration, Kodaïan devenait toujours plus fort, plus vif, et usa de ses pouvoirs croissants pour repousser toujours plus loin les limites de ses voyages silencieux. Il failli mourir, une fois, lorsque la curiosité le poussa un jour à s'envoler haut, aussi haut que possible. Evidemment, il avait déjà essayé de le faire...mais les conditions l'avaient rapidement dissuadé. Il était encore très jeune à cette époque-là, et maintenant qu'il avait un corps puissant, une volonté forgée au milieu de la roche et des fauves, il ne craignait plus rien, et il s'envola, haut, si haut que le soleil semblait changer, si haut que les nuages n'étaient plus que de petits points blancs en-dessous de lui, si haut que le ciel s'obscurcissait et qu'il pouvait voir les étoiles, même en plein jour, et retrouver les constellations de son enfance, ses souvenirs douloureusement tendres, alors qu'il était dans l'oubli le plus total. Personne ne le trouverait jamais, là, au milieu des astres et de son passé. Kodaïan s'était senti bien, là-haut, son esprit s'embruma, ses paupières se fermèrent doucement alors que remontaient des tréfonds de sa mémoire, les images d'une belle époque. Ses lèvres gerçant murmurèrent des mots, des noms, ceux qu'il avait alors inventé pour émerveiller sa p'tite frangine...verrait-il encore ses formations stellaires, d'ici ? Le Saiyan rouvrit les yeux.
Il tombait.

A une telle altitude, même un Saiyan ne pouvait résister au froid, au manque d'air. L'asphyxie lui avait fait tourner la tête, la température glaciale avait endormi ses sens, et durant un instant il avait perdu connaissance. Alors la planète Plant rappela son fils à elle, de son implacable attraction.
Il fallut quelques secondes à Kodaïan pour qu'il réalise que quelque chose n'allait pas, un peu plus encore pour qu'il comprenne qu'il descendait. Un peu moins pour remarquer qu'il allait s'écraser.
L'esprit encore vaseux, il essaya de bouger, de corriger son vol, de reprendre de l'altitude ou au moins de se freiner. Rien à faire, son corps était paralysé, son énergie prostrée au fond de lui. La peur, la certitude de mourir, fit accélérer son coeur, propulsant un sang chaud à travers ses organes, réveillant - trop - lentement ses sens, ses facultés. Avec toute sa volonté, tous ses efforts, le Saiyan réussit à peine à ralentir sa chute avant de s'éclater contre un flanc de montagne, glissant, roulant, dévalant une longue pente en se blessant terriblement.
Quand enfin il s'immobilisa sur le dos, Kodaïan ne pouvait même plus bouger. Mais au moins, il était vivant, et son esprit s'était...libéré de quelque chose. Ne pouvant rien faire, le Saiyan resta là, plusieurs heures durant, à regarder le ciel en réfléchissant, en repensant à ce qu'il avait fait ces dernières années, à ce qu'il avait vu, la-haut, à ce qu'il pouvait encore voir...il perdait son temps ici. Et il avait encore tant à perdre s'il y restait plus longtemps.
La nuit tomba, et il la laissa passer, contemplant silencieusement les étoiles en continuant à rêvasser, à ce qu'il pourrait faire, voir, découvrir s'il partait explorer l'univers. C'était son rêve, quand il était enfant, et l'attitude de son père ne devait pas l'empêcher de le vivre.

Quand enfin il se releva - L'appel de l'estomac finissant par se faire plus fort que celui de l'introspection - Kodaïan s'envola péniblement, tout d'abord à la recherche de nourriture, puis vers une ville. Son père n'était qu'une sombre vermine, une larve ignoble, mais sa mère était morte honorablement, tuée par plus fort qu'elle après un combat grandiose. Il pouvait lui rendre hommage en marchant dans ses traces.
Armé de cette nouvelle résolution, une fois ses forces revenues, et de son éternelle fascination pour les innombrables bougies éclairant le ciel infini de la nuit, Kodaïan quitta les domaines qui avaient vu ses dures années s'écouler. Jusqu'à alors, il n'avait pas osé les abandonner pour de bon, instinctivement rattaché à ce fragment de son passé, à ce souvenir honteux qui demeurait son dernier lien avec sa mère, avec sa sœur tant aimée. Mais ce jour-là, le jeune Saiyan n'avait plus ni peur, ni doute. Il volerait au-delà des étoiles, et se battrait loin derrière les galaxies. Et il serait libre, libre et fier.

Alors il rejoignit la ville la plus proche - ou plus précisément la première qu'il repéra - puis il rejoignit l'armée. Cette idée ne lui plaisait pas. Kodaïan ne supportait pas l'idée de devoir obéir, d'attendre des ordres, encore moins que la plupart des autres Saiyans. Et cela se ressentait fréquemment. Fort heureusement, ses talents lui permirent de ne pas se faire écraser, dans tous les sens du terme, par ses pairs comme sur le champ de bataille. S'il était rebelle, Kodaïan parvenait tout de même à se contenir suffisamment en général en attendant de partir vers les recoins de l'univers. Le jeune Saiyan masquait aussi son insoumission par sa solitude, car ses manières de loup l'isolèrent rapidement du reste des soldats, et cela ne s'arrangea pas avec les combats.
Les premières batailles furent assez...ridicules. Conquêtes de planètes, rasages de villes ou de populations, élimination de cibles précises...en fait, tout ce à quoi excellait le fier peuple Saiyan. Mais cela ne suffisait pas à faire bouillir son sang, briller ses yeux, si tant est qu'au bout de quelques mois à peine il se désintéressa déjà totalement de ses missions.
Bien sûr, les premières fois il avait été partagé entre l'excitation de la nouveauté, et le dégoût de massacrer sans raison. Son peuple méprisait les faibles, ceux qui ne pouvaient pas lutter pour leur survie...mais durant ces longues années où il vola, seul, dans le froid et le noir, il avait réfléchi. Le plus simple à imaginer, était que sa soeur avait été faible, et pourtant il avait été heureux d'être avec elle, et même de la protéger. Mais en poussant plus loin et longuement ses pensées, il en était venu à se dire que puisqu'il y avait toujours quelque part plus fort...alors au final, ils étaient tous à mépriser, puisqu'il y aurait forcément quelque chose, quelqu'un, qui les mépriserait si cette entité pensait comme eux.

Alors ainsi fut le trouble de ses premiers carnages, imaginant parfois même que ces petits êtres, parfois même parfaitement pacifiques, auraient pu plaire à sa soeur, ou même lui ressembler...et il connut un phénomène rare pour les siens : Des cas de conscience. Kodaïan combattit ses troubles par le pragmatisme qu'il avait acquis durant ses errances, et rapidement il gela ses pensées, ses sentiments, noyant ses nouveaux doutes par l'indifférence, écrasant la culpabilité par son insensibilité, mais remplaça aussi par ce biais la curiosité par l'ennui. Et avec l'ennui vint l'irascibilité.
Alors il changea d'unité. Plusieurs fois. Jusqu'à ce que le gouffre de froideur que devenait sa pensée ne se remplisse lentement d'intérêt lorsqu'ils commencèrent à rencontrer les démons. D'autres êtres venus d'au-delà des étoiles, et d'une force incroyable. Voilà qui réveilla ses instincts primitifs, puis qui lui rappela qu'il réalisait chaque jour son rêve, chaque seconde. Il était au milieu des étoiles, et se battait pour son peuple, pour lui. Alors le Saiyan reprit goût à la vie...alors qu'il manqua plusieurs fois de la perdre.
Coup du destin, volonté de ses supérieurs de se débarrasser de lui-même, ou aptitudes exceptionnelles, Kodaïan survécut à chaque fois aux batailles. Sa vitesse et sa ruse le sortant de bien des pétrins alors que ses réflexes s'affinaient à mesure des combats où il voyait tomber ses pairs les uns après les autres. Parfois même, il revenait seul survivant de son escouade. Sa réputation commença à grandir, et deux camps virent le jour. Ceux qui pensaient qu'il était un génie du combat, une future élite ou un grand chef en devenir et que ses facultés fantastiques seraient une arme de premier choix car les meilleures techniques sont transmises par les survivants...et ceux qui pensaient qu'il n'était qu'un infâme lâche, un couard qui fuyait et se cachait. Comment aurait-il si souvent survécu alors que tant d'autres étaient tombés ?
Quoiqu'il en soit, son nom commençait à être murmuré - ou plutôt hurlé férocement en pensant que celui qui crierait le plus fort aurait raison - si bien que Kodaïan finit par se défaire des atours de l'armée, se débarrassant de cette armure pourtant bien pratique mais qu'il jugeait...inconfortable, ajoutant son caractère atypique et sa silhouette élancée caractéristique à ses "haut-faits".

Quelques années s'écoulèrent ainsi, et le Saiyan ne cessa d'affiner ses techniques, poussant toujours plus loin l'utilisation de ses atouts et survivant toujours, même aux pires batailles, jusqu'à en devenir un soldat solitaire, rattaché à divers officiers ou structures de commandement, mais le plus souvent envoyé en tant qu'unité individuelle. Les Saiyans n'accordaient aucun crédit aux superstitions, à la chance et autres fadaises, mais Kodaïan semblait avoir un don pour entraîner la mort de ses collègues, mais jamais la sienne, aucune guerre ne parvenant jamais à l'abattre pour de bon.

Il n'était pas dupe. Son "indépendance", son imprévisibilité et son indifférence face à la "cause Saïyanne" en faisait un ennemi des sphères pensantes. Il était puissant, malin, et son potentiel ne cessait de grandir de jour en jour, de combat en combat, alternant à tout moment une parfaite placidité à une rage destructrice létale, si bien qu'avec le temps son attitude solitaire devint une caractéristique autant qu'une protection, rares étant les téméraires qui osaient se mesurer à sa fantastique vitesse, et à sa tolérance extrême au froid, au chaud, et à l'altitude.
Mais ces "aventures" avaient un prix, si les combats le ravissaient dans son instinct le plus barbare, Kodaïan avait le sentiment de devoir se vendre. Or, la plus grande chose qu'il souhaitait, c'était la liberté. Et seule la force la lui accorderait, qui que ce soit qui souhaite le soumettre. Alors il lui fallait devenir plus puissant. LE, plus puissant. Ou pas loin, ainsi...il pourrait voyager à travers l'univers, sans plus se soucier de qui commande qui, quoi tape sur quoi. Le Saiyan n'aurait plus qu'à profiter de sa liberté pour explorer les galaxies à son gré, sans craindre ou devoir obéir à qui que ce soit.
Oui...un jour, il serait libre.


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Salutation mon bon Kodaïan, un petit 15 000 en validation ça te dis ?
Bien sûr, si tu veux start plus bas (lol) tu peux !
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Sam 2 Déc - 17:02
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Well. I guess it's good, thanks buddy. Wanna some 'chup ?
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